NOTE : billet publié à l'origine sur Facebook
En fait, si j’en arrive là, c’est surtout parce que depuis quelques mois, mon activité professionnelle me demande un travail d’écriture nettement plus réduit, tant dans la quantité que dans la stimulation intellectuelle nécessaire pour le faire. Et ayant lâchement abandonné mon blog, je me retrouve aujourd’hui à ne plus gratter grand chose. Comme un chien à qui on ne donne aucun os à ronger, me voilà réduit à grogner en silence, prêt à bondir sur la moindre petite chose à gratter. Alors j’ai pris une résolution, si l’écriture ne vient plus à moi, j’irai à elle ! Après tout, Facebook me semble l’outil formidable pour ça.
Entre deux clics « j’aime », le partage d’une vidéo à la con et quelques jeux de mots placés dans des commentaires de statuts, je peux peut-être glisser des bafouilles un peu plus longues. Pas nécessairement plus intéressantes, mais qui me permettront au moins d’évacuer ce que je peux avoir à dire, aussi futile que cela puisse être. Le tout sans devoir repasser par la création d’un blog : après tout, je n’ai pas besoin du large et anonyme public d’Internet ! Mes « amis » facebookiens (je ferai une repasse d’un ancien billet sur ce thème d’ailleurs, si je remets la main dessus) me suffisent, au moins je limiterai le nombre de gens à ennuyer avec mes états d’âmes changeants, enthousiasmes discutables et coups de gueule très subtils !
Alors voilà, si vous me faites l’honneur de venir lire ces bafouilles, je serais très heureux de lire vos commentaires. Parce que bon, même si je fais ça avant tout pour me faire plaisir, restons lucide, j’ai un égo comme tout le monde et j’aime le voir flatté ou bousculé, selon les situations. Et pardonnez-moi si la prochaine n’arrive pas très rapidement, je reprends doucement l’habitude de dépasser les 500 signes et j’ai le cerveau qui fume !
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