vendredi 25 mars 2011

Un gâteau bien appétissant !


J'adore aller au cinéma, et encore plus quand je ne sais pas à quoi m'attendre. Autant il y a des films que j'attends, et dont j'ai forcément vu des images et sur lesquels j'ai lu quelques échos, autant il y en d'autres que je vais voir en ne sachant quasiment rien. C'était le cas pour le nouveau Cédric Klapisch, Ma part du gâteau, et je n'ai pas été déçu !


A vrai dire, ce qui m'a donné envie d'aller le voir tient en deux mots : Karin Viard. J'adore cette actrice, sa beauté, son élégance, sa voix si sensuelle... A mon sens, elle rentre dans la même catégorie que Catherine Deneuve (avec qui elle a d'ailleurs joué dans l'excellentissime Potiche) et Carole Bouquet, que j'affectionne beaucoup également. Des actrices au charisme démesuré, au talent indéniable, à la fois classes et capables d’auto-dérision.

Dans Ma part du gâteau, Karin Viard incarne France, une ouvrière de Dunkerque qui se retrouve au chômage après avoir passé plus de vingt ans dans la même usine. Après une tentative de suicide raté, elle décide d'aller à Paris pour suivre une formation de femme de ménage. Rapidement, elle se retrouve au service de Steve, un trader sans scrupule interprété par Gilles Lellouche.

Il y a beaucoup à dire sur le film, et en même temps, il vaut mieux ne pas trop en savoir pour l'apprécier. Tout ce que je voudrais faire passer ici, c'est que la rencontre entre le monde ouvrier et le monde de la finance est très bien traité. On n'échappe pas aux petits clichés pour grossir le trait, mais j'ai trouvé globalement le propos du film très fin et surtout, très actuel. La rencontre entre ces deux mondes qui s'opposent mais se croisent plus souvent qu'on ne le pense s'avère à la fois fascinante et crispante, le film ne choisit pas un genre (ni comédie, ni drame, pas même comédie dramatique au sens où on l'entend souvent) pour mieux rendre la complexité du thème qu'il traite. Et au-delà même de son aspect social, c'est également une réflexion audacieuse sur l'engagement, sur ce que chacun est prêt à faire pour vivre, pour survivre ou pour faire avancer les choses. Je sais que ça peut paraître un peu abstrait, voire abscon, mais si vous allez voir le film, je pense que vous comprendrez ce que je veux dire. J'attends d'ailleurs vos commentaires pour en débattre !

  • Ma part du gâteau
  • De Cédric Klapisch
  • En salles depuis le 16 mars

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